Le gouvernement ukrainien donne jusqu'à lundi matin aux combattants pro-russes pour déposer les armes.
Alors que les affrontements dans l'est de l'Ukraine font craindre un scénario similaire à celui qu'a connu la Crimée en mars, le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 avril à la demande de Moscou.
Francetv info récapitule la situation alors que l'escalade verbale se poursuit et que les affrontements dans cette région ukrainienne frontalière de la Russie ont déjà fait au moins deux morts et une demi-douzaine de blessés.
Elle doit se tenir à 20 heures (heure de New York, soit 2 heures du matin, heure de Paris). Elle a été demandée, dimanche soir, par Moscou. Une réclamation qui survient alors que le gouvernement ukrainien a accusé la Russie de "mener une guerre contre l'Ukraine", et que le ministre de l'Intérieur ukrainien a dénoncé, samedi, une "agression" russe.
De son côté, Moscou a appelé les autorités de Kiev à cesser "la guerre contre leur propre peuple". Et Serguëi Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a estimé que "la responsabilité d'éviter une guerre civile en Ukraine incombe désormais aux Occidentaux".
La présidence ukrainienne a donné jusqu'à lundi matin aux combattants pro-russes pour déposer les armes et quitter les bâtiments publics qu'ils occupent dans l'est du pays. Le décret présidentiel a suivi l'annonce du déclenchement d'une opération "antiterroriste" à grande échelle dans l'est de l'Ukraine, avec la participation des forces armées, alors qu'une offensive plus réduite a été lancée dimanche matin.
Pour le chef de la diplomatie russe, cette menace de mobilisation armée est d'un "ordre criminel".
Dans la région frontalière de la Russie, près de Donetsk et Slaviansk, des miliciens cagoulés et armés d'armes russes occupent des bâtiments publics et ont dressé des barrages avec des pneus. Cela fait une semaine que des petits groupes pro-russes mènent des actions similaires dans la région. Ils ont notamment pris d'assaut un commissariat, et le siège local du service de la sécurité d'Etat (SBU). Le drapeau russe a été hissé sur l'un des bâtiments occupés.
Le patron de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, et l'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power ont tous deux fait la comparaison avec la Crimée, dénonçant "l'implication" de Moscou dans ces troubles.
Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a averti par téléphone Sergueï Lavrov que Moscou devra faire face à des "conséquences supplémentaires" si la tension ne retombe pas avec l'Ukraine. Une menace également brandie par l'ambassadrice
[francetvinfo.fr]
13/4/14
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« Je me rendrai demain à Luxembourg pour déterminer, avec mes collègues de l’Union européenne, les mesures qu’impose la détérioration de la situation en Ukraine », a indiqué Fabius dans un communiqué paru ce dimanche sur le site du ministère français des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie française n’a donné aucun autre commentaire sur la situation.
[french.ruvr.ru/news]
13/4/14
Alors que les affrontements dans l'est de l'Ukraine font craindre un scénario similaire à celui qu'a connu la Crimée en mars, le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 avril à la demande de Moscou.
Francetv info récapitule la situation alors que l'escalade verbale se poursuit et que les affrontements dans cette région ukrainienne frontalière de la Russie ont déjà fait au moins deux morts et une demi-douzaine de blessés.
- Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU
Elle doit se tenir à 20 heures (heure de New York, soit 2 heures du matin, heure de Paris). Elle a été demandée, dimanche soir, par Moscou. Une réclamation qui survient alors que le gouvernement ukrainien a accusé la Russie de "mener une guerre contre l'Ukraine", et que le ministre de l'Intérieur ukrainien a dénoncé, samedi, une "agression" russe.
De son côté, Moscou a appelé les autorités de Kiev à cesser "la guerre contre leur propre peuple". Et Serguëi Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a estimé que "la responsabilité d'éviter une guerre civile en Ukraine incombe désormais aux Occidentaux".
- Ultimatum de Kiev aux séparatistes pro-russes
La présidence ukrainienne a donné jusqu'à lundi matin aux combattants pro-russes pour déposer les armes et quitter les bâtiments publics qu'ils occupent dans l'est du pays. Le décret présidentiel a suivi l'annonce du déclenchement d'une opération "antiterroriste" à grande échelle dans l'est de l'Ukraine, avec la participation des forces armées, alors qu'une offensive plus réduite a été lancée dimanche matin.
Pour le chef de la diplomatie russe, cette menace de mobilisation armée est d'un "ordre criminel".
- Combats et barrages dans l'est de l'Ukraine
Dans la région frontalière de la Russie, près de Donetsk et Slaviansk, des miliciens cagoulés et armés d'armes russes occupent des bâtiments publics et ont dressé des barrages avec des pneus. Cela fait une semaine que des petits groupes pro-russes mènent des actions similaires dans la région. Ils ont notamment pris d'assaut un commissariat, et le siège local du service de la sécurité d'Etat (SBU). Le drapeau russe a été hissé sur l'un des bâtiments occupés.
Le patron de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, et l'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power ont tous deux fait la comparaison avec la Crimée, dénonçant "l'implication" de Moscou dans ces troubles.
Les Occidentaux évoquent de nouvelles sanctions
Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a averti par téléphone Sergueï Lavrov que Moscou devra faire face à des "conséquences supplémentaires" si la tension ne retombe pas avec l'Ukraine. Une menace également brandie par l'ambassadrice
[francetvinfo.fr]
13/4/14
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Russia urges UNSC, OSCE to consider situation in Ukraine as soon as possible
Ukrainian president: Russia waging ‘war’. -In Eastern Ukraine, Anti-Russian Activists Emerge From Shadows
- Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a condamné fermement ce dimanche la situation en Ukraine orientale et a appelé toutes les parties à la retenue et au dialogue en vue d’une solution pacifique.
« Je me rendrai demain à Luxembourg pour déterminer, avec mes collègues de l’Union européenne, les mesures qu’impose la détérioration de la situation en Ukraine », a indiqué Fabius dans un communiqué paru ce dimanche sur le site du ministère français des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie française n’a donné aucun autre commentaire sur la situation.
[french.ruvr.ru/news]

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Evidence of Russian Support for Destabilization of Ukraine. -Office of the Spokesperson...
ReplyDeleteOn April 12, armed pro-Russian militants seized government buildings in a coordinated and professional operation conducted in six cities in eastern Ukraine. Many of the militants were outfitted in bullet-proof vests and camouflage uniforms with insignia removed and carrying Russian-origin weapons. These armed units, some wearing black and orange St. George’s ribbons associated with Russian Victory Day celebrations, have raised Russian and separatist flags over the buildings they seized, and called for referendums and union with Russia.
Even more so than the seizure of main government buildings in Ukrainian regional capitals Donetsk, Luhansk, and Kharkiv last weekend, these operations bear many similarities to those that were carried out in Crimea in late February and culminated in Russia’s illegal military intervention and purported annexation of Crimea. In the earlier Crimean case, highly organized, well-equipped, and professional forces wearing Russian military uniforms, balaclavas, and military gear without identifying insignia moved in first to take control of Crimean government and security facilities before being later replaced by regular Russian military forces.
In an indication that the April 12 operations were planned in advance, the takeovers have occurred simultaneously in multiple locations in eastern Ukraine: Donetsk, Slavyansk, Krasnyi Liman, Kramatorsk, Chervonoarmiysk, and Druzhkovka. There are reports that additional attempts to seize buildings in other eastern Ukrainian towns failed. Inconsistent with political, grassroots protests, these seizures bear the same defining features and tactics across diverse locations, including takeover of government administration buildings and security headquarters, seizure of weapons in the targeted buildings, forced removal of local officials, rapid establishment of roadblocks and barricades, attacks against communications towers, and deployment of well-organized forces. In Slavyansk, armed units have now also moved beyond the seized buildings to establish roadblocks and checkpoints in the nearby area.............http://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2014/04/224762.htm
13/4/14